Au départ de Saint-Genix-sur-Guiers, les randonneurs quittent le département de la Savoie en traversant le pont qui enjambe leGuiers et ainsi entrer dans Aoste, sur le département de l’Isère. Pendant un peu plus de trente minutes, les marcheurs parcourent le grand chemin de la digue longeant, en ligne droite, la rivière puis passant sur la rive droite du lac de Romagnieu et de sa base de loisirs.
Le chemin bifurque ensuite vers le sud ouest et s’engage alors une montée qui permet de passer au dessus de l’autoroute, traverser le hameau du château et passer non loin du bourg centre de Romagnieu.
Après une courte descente, un nouvel enchaînement d’ascensions courtes et faciles à travers la campagne Iséroise permet de rejoindre le hameau de la Bruyère. Par une petite route, où la vigilance est de mise avec la circulation, le chemin rejoint les rives de la Bièvre qu’il faut alors traverser par deux fois. Sur ces quelques mètres, l’ambiance est très agréable et il fait bon prendre un moment pour profiter de la quiétude des lieux. Passer cette étape, les voyageurs repartent vers le sud, contournent un coin tranquille au hameau du Vérou et rejoignent le village des Abrêts-en-Dauphiné. Dans le bourg, de nombreux commerces et services ouverts sont à la disposition des randonneurs. Côté tourisme et culture, les Abrets vient du latin Arbor (ce qui est relatif à l’arbre).

Historiquement, cet endroit boisé aurait été donné, aux environs de 1124, aux « Pauvres Chevaliers du Christ » devenus en 1128, Chevaliers du Temple de Jérusalem connus sous le nom de Templiers. Dans le village, l’église du XIXème siècle et le château des Abrets sont à découvrir.
Après quelques emplettes, il est alors temps de repartir en passant au plus près de l’étang d’Hières et du marais du Glandon. Suite à la traversée de la Bougentière, le chemin arrive au château du fort, à Charancieu.
Quelques instants après avoir franchi le ruisseau du Biot, les marcheurs arrivent dans le hameau du vieux Saint-Ondras et poursuivent leur aventure dans un paysage de campagne bucolique et ouvert jusqu’à la croix du Brocard puis du village de Valencogne, fin de l’étape du jour. Avant de passer la nuit dans un des nombreux lieux d’étape de la commune, les marcheurs peuvent prendre le temps d’admirer une petite statue de Saint-Jacques, placée dans une niche face à l’église dans la montée du village. Cette église, dont la date de construction reste inconnue, est dédiée à Saint-Jean l’évangéliste. Enfin, sur les hauteurs, la statue Notre-Dame des Vignes, dénommée également sous le terme de « La Madonne », a été érigée en 1903 pour protéger les vignes locales du phylloxéra.