Étape 4 : Hauteurs de Seyssel – Chanaz (22,1km)
Une étape en descente puis sans difficultés qui permet de partir des hauteurs de Seyssel pour rejoindre le très joli village de Chanaz qui accueillent 200000 visiteurs chaque été. Si toute la première partie de l’étape mène à la confluence du Fier et du Rhône, toute la seconde partie se fait dans le bassin du Rhône où la marque de l’homme sur les paysages est très présente au travers de l’habitat, de l’agriculture et de l’industrie.
Une étape en descente et sans difficulté qui permet de partir des hauteurs de Seyssel pour rejoindre le très joli village de Chanaz qui accueillent 200 000 visiteurs chaque été. Si toute la première partie de l’étape mène à la confluence du Fier et du Rhône, toute la seconde partie se fait dans le bassin du Rhône où la marque de l’homme sur les paysages est très présente au travers de l’habitat, de l’agriculture et de l’industrie.
Depuis les hauteurs de Seyssel, les randonneurs entament une longue descente sur de petites routes de campagne et des sentiers desservant de nombreux hameaux tel que Romaz, La Maillanne ou encore Prairod d’en Haut. Arrivés au hameau de Vens, les marcheurs passent devant le château de Vens. C’est une ancienne maison forte, du XIVe remanié au XVIIe siècle. Le château se dresse sur la rive droite du Fier, sur un site dominant de 100m le confluent avec le Rhône.
Il participait à commander l’entrée du val de Fier. Remanié au XVIIe siècle, il ne conserve de l’époque médiévale, que quelques vestiges de murailles, des contreforts et des meurtrières. La bâtisse face à celui de Châteaufort, située rive gauche et que les marcheurs rejoignent dans la suite de l’étape est lui aussi est un ancien château fort antérieur au XIIIe siècle. Reconstruit et remanié après 1630 puis restauré au XIXe siècle, il fût le centre de la seigneurie de Châteaufort. Il se présente sous la forme d’une grosse maison noble de plan carré, accolé d’une tourelle. Du château médiéval subsistent, une grosse tour ronde, les murs d’une double enceinte ainsi qu’une tourelle ronde, reconstruite et rehaussée au XIXe siècle. Ces sites sont des propriétés privées.
Pour rejoindre ce deuxième site, les randonneurs ont donc traversé le Fier qui se jette ici dans le Rhône. Les marcheurs qui le souhaitent peuvent emprunter le sentier de découverte ornithologique pour atteindre la confluence des deux cours d’eau.
La boucle permet de rejoindre le GR© avant de poursuivre en longeant le fleuve pour le reste de la journée. Après 500 mètres, les randonneurs franchissent le barrage de Motz. Ici, le fleuve se sépare en deux. Un canal détourne la rivière dans la chute de Chautagne qui mène le courant vers l’usine hydroélectrique du même nom.
Le chemin se poursuit sur les sentiers et petites routes qui bordent le fleuve traversent des espaces agricoles, des zones industrialisées et de petits hameaux. Ici, l’Homme exploite au mieux le fleuve pour en tirer ses ressources énergétiques. Après avoir traversé le hameau de La Loi, les marcheurs passent sous le pont qui permet, pour ceux qui le souhaitent, de rejoindre Culoz, situé à environ 2 kilomètres.
Le chemin continue sur la rive gauche, passant au milieu des îles de Vions pour rejoindre Chanaz, fin de l’étape du jour. Le village, situé à la confluence du canal de Savières et du Rhône, présente également deux barrages pour produire de l’électricité. Côté tourisme, Chanaz est surnommé, à juste titre, la petite Venise savoyarde.Les randonneurs sauront apprécier ses petites ruelles du XV et XVIème, les maisons aux façades de pierres calcaires et aux toits de tuiles plates, la maison de Boigne et son Pigeonnier, le four à pain, le moulin à huile de noix et de noisettes, les diverses boutiques d’artisans, le musée Gallo-romain « les Potiers de Portout » dans la chapelle gothique “Notre Dame de Miséricorde”, l’écluse, la base de loisirs…
Entre Motz et Chanaz, vous entrez sur le territoire d’Aix les Bains Riviera des Alpes. Cette destination est propice à la création de souvenirs indélébiles entre amis ou en famille. En effet, ses paysages exceptionnels, son patrimoine, son art de vivre, ses innombrables activités et ses eaux si bénéfiques, sont un décor unique pour vivre de précieux moments avec ceux qui nous sont chers. Une destination « bien-être et nature » qui permet de cultiver ce qui nous relie plutôt que ce qui nous individualise.
Points d'intérêt
Chanaz
Dans un cadre environnemental de qualité, ou l’eau, la montagne et la nature se marient agréablement, sont venus s’ajouter une multitude d’atouts forts appréciés des visiteurs. Navigation de plaisance, écluse, zone de loisirs, plaisirs aquatiques, sports et animations diverses, artisanat ancien, produits du terroir, architecture d’autrefois et cadre environnant sont les bienfaits de cette commune rurale désormais tournée vers le tourisme. Cette cité a su conserver toute son authenticité. Une savante combinaison de l’habitat d’autrefois avec l’eau et les innombrables fleurs dissimulées aux quatre coins du village, donnent à Chanaz, un aspect coquet. Le passage fréquent des bateaux et des visiteurs apporte une ambiance de gaieté et de convivialité.
L’usine hydroelectrique de Chautagne
L’usine hydroélectrique de Chautagne, construite en 1979, est alimentée par le barrage de retenue de Motz (situé à 5 km en amont). Elle appartient à l’aménagement de Chautagne (haut-Rhône) mis en service en 1980. Le pont de l’usine est un franchissement privé de la Compagnie Nationale du Rhône. Implantée à l’extrême sud de la commune d’Anglefort, elle franchit le canal de dérivation du Rhône (canal de fuite de la Chute de Chautagne ; bras droit du Rhône), et joint les îles de la Malourdie (réserve naturelle). La centrale est à ciel ouvert ; elle est équipée deux turbines de type bulbe.
Le barrage de Lavour, de Salière et l’écluse de Savière
Les barrages et l’écluse de Savières, tout comme la centrale hydroélectrique de Belley, appartiennent à l’aménagement de la chute de Belley. Ils ont été construit dans le dernier quart du XXe siècle. L’usine hydroélectrique est quant à elle implantée entre les communes de Brens et Virignin, à 13,5 km en aval des barrages de retenue. L’usine est équipée de deux groupes de type bulbe. En l´absence d´écluse, un chariot élévateur permet aux bateaux de plaisance de contourner la centrale.