Étape 15 : Sétoux à Montfaucon-en-Velay (18,5 km)
Bienvenue en Haute-Loire ! Cette étape est la première dans la longue redescente (il y a encore des montées !) vers Le Puy-en-Velay. Après avoir traversé le Pilat et le Vivarais, c’est désormais le Velay qui accompagnera le randonneur pour les prochaines étapes. Cette introduction d’un peu moins de 20 kilomètres est une éloge à la nature tant dans l’ambiance que dans les paysages.
Au départ des Sétoux, le chemin s’ouvre littéralement sur la Haute-Loire, les paysages sont magnifiques. Sur un terrain accidenté à travers bois, le randonneur profite de la quiétude des lieux, du chant des oiseaux et de la fraîcheur matinale des hauteurs du Massif-Central. Dans les hameaux, à l’Hermet ou à Coirolles, on retrouve tout un ensemble de patrimoines vernaculaires.
Entre ces lieux de vie paisibles, à travers les bois et les clairières, sur des sentiers ou des petites routes goudronnées, la voie alterne les montées et les descentes dont l’ascension du Tracol la veille pourrait bien se rappeler aux jambes des randonneurs. Après cette traversée sauvage, l’arrivée à Montfaucon est comme un retour à la civilisation. C’est aussi l’occasion d’admirer, au loin les toits de la Haute-Loire avec le Mont Mézenc, le Mont Alambre , le Pic du Lizieux et le massif du Meygal.
Points d'intérêt
La nature et la quiétude des lieux
Il n’y pas grand-chose à dire si ce n’est de profiter et d’ouvrir l’œil. On peut être amené à croiser de la faune et de la flore exceptionnelles le long du chemin !
La chapelle Notre Dame et ses toiles flamandes
Une collection de 12 tableaux flamands du XVI siècle, signés Abel Grimmer est en exposition permanente dans la chapelle Notre-Dame. Abel Grimmer, peintre connu à l’époque comme l’égal de Jan Brueghel. Ces peintures sont classées par les Monuments Historiques depuis 1914. Elles sont réalisées sur des panneaux de bois et abordent deux aspects :
Un thème religieux relatant la vie de Jésus et quelques paraboles. (Une mention évangélique latine est signalée en bas à droite de chaque tableau).
Un thème profane représentant la vie flamande du XVIème siècle sur les douze mois de l’année.